Derrière nous
Je me demandais où tu étais
Quand dans mes pensées
Il m’arrivait de m’égarer vers toi
Vers le souvenir de toi
Le souvenir de nous
Je sais, tu sais. Le nous s’en est allé
N’a plus de corps n’a plus de bouche
Son âme est pâle. Mourante elle frôle ma peau
Exhume quelques sourires et murmure l’oubli
De nos sombres et douloureuses heures
Une voix sans maître s’élève. Résonne
Douce et discrète. Elle s’insinue en moi
S’approche de la zone du cœur, s’accroche
M’éloigne de la raison et je m'envole
A tort ou à raison
Là-haut à même le songe
Rêveuse de mes Hauteurs et sûre, j'attaque
J’attrape une plume pour peindre en bleu et noir
Ce qui n’existe plus. Je ressucite
Des vies passées. Le souvenir de nous
Peinture ruisselante deux corps éteints
Sans voix ni éclat. Sans autre matière
Que l’absence et le silence de nous
Le flux, et le reflux de mes pensées
Nettes et fidèles et infidèles. Floues
Le temps qui passe
Est un morceau d’éternité
Beau comme un cœur que je dépose
Encore vivant entre les mains
Entre les mots d’une maigre poétesse :
Le temps n’existe guère
Pas accroché à nos poignets
Pas enchaîné à des cadrans
Loin des secondes, loin des minutes
Nos vies sont toutes, des souvenirs de nous
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