Et je vous laisse comme vous me laissez Monsieur, sans laisse
Mon Amour. Je veux sur l’étendue de ton âme
M’élever au gré de la mienne
Il fait si doux en haut de nous deux mon Amour
Je te regarde et je souris et tu succombes et puis tu tombes
Amoureux de mon sourire et de ma peau et de mes seins
Et nous partons plus haut mon Amour, à la recherche du temps perdu
Dans les profondeurs inavouées inavouables de nos corps consentants
Qui ne trébuchent plus. Qui courent et se devancent et qui avancent
Et qui s’entendent et qui s’étendent et s’exténuent et se confondent en sueurs
Je tends vers le bonheur et je t’attends et je t’y mène, tu m’y emmènes
Je ne sais plus, je ne sais plus rien
Mon corps se tend et se distend, se dissout hors du temps, de tout, de nous
A cet l’instant mon corps n’est plus matière, il flotte que sais-je ?
Je ne sais rien
Mon âme et mon cœur sont ici et sont ailleurs. L’instant est infini, avant sa fin
Et mon corps s’écroule et se coule encore chaud dans ce temps qui s’écoule
Sans autre horloge que celle de notre solide bonheur, furtif
Notre bonheur mon Amour, parlons-en
Nous ne sommes plus des enfants
Nous savons ce qu’il nous en a coûté de devenir adultes
L’enfance. Et le labeur de vivre
Mais je ne la perdrai pas et je ne la perdrai plus pour rien au monde ni pour personne
L’enfance
Je la perdrai pour toi mon Amour si tu me laisses comme je te laisse, sans laisse
Et je t’embrasse et je te laisse comme tu me laisses - Libre
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