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N’oublie pas de briller comme un phare solitaire sur une côte oubliée

L’histoire sans fin de la vie est ici, elle est dans les insomnies, elle est dans la quête du sens de la vie, jour et nuit.

 

 

Ne pas dormir c’est essayer de comprendre l’incompréhensible, l’inadmissible, c’est notre questionnement qui cherche des réponses, c’est notre questionnement qui nous punit justement, injustement, c’est la conscience de la vraie vie, le souffle de nos entrailles qui ne dorment jamais.

 

 

L’histoire sans fin de la vraie vie, c’est l’errance, jour et nuit. Mais l’errance a un sens. Et elle prend tout son sens quand enfin, après une perdition solitaire en haute mer, la lumière d’un phare surgit. Espérée, inespérée, attendue, bénie elle est là, enfin. La lumière qui indique une terre, une amie, une terre promise. Le phare.

 

C’est toi pour moi. C’est moi pour toi.

 

C’est une voix qui t’entend, et surtout, une voix qui répond. C’est une voix que tu as cherchée, qui t’a localisée et qui te reconnait.

 

Le phare bien entendu n’est pas l'arrivée tout à fait, mais l'espérance que tu y arriveras.

 

Toi qui es seule sur le navire, il te reste un bout de chemin à parcourir, et pas le moindre. Arrivée à bon port Nina, n’oublie pas qu’un phare t’a éclairée.  N’oublie pas que le vent t’a portée, n’oublie pas que le soleil t’a réchauffée, n’oublie pas que la pluie t’a tenue éveillée, que le bateau t’a fait voyager, n’oublie pas que la mer t’a nourrie. N’oublie aucune lumière de ta vie Nina et surtout, n’oublie pas de briller, comme un phare solitaire sur une côte oubliée.  



22/03/2018
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