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Sur la plage, des rêves grands comme les arbres

Il n’y a pas d'arbres. Le plus souvent il y a des gens, des oiseaux, des châteaux, de sable, des enfants, du vent, des coquillages et des nuages … Et des fois il n’y a que moi, quand j’ai de la chance. Il n’y a que moi avec mes rêves qui se dessinent dans l’imaginaire invisible. Certains rêves prendront racine. D’autres s’évanouiront. Les rêves qui ne sont pas pour moi, qui me passent par la tête par erreur, ils partent ailleurs. Qui sait s'ils partent dans   d’autres têtes peut-être. 

 

Les meilleurs sont les rêves qui me plaisent. 

 

Ils sont plus doux à marée basse, quand je descends lentement au loin pour rejoindre la mer. Mes rêves prennent racine dans le sable fin, et l’eau salée recouvrira le sable et l’enfant s’endormira. Vers d’autres rêves. La capacité de rêver est infinie. Le jour, la nuit. 

 

Je me demande, les rêves des enfants sont-ils plus grands que ceux des adultes ? 

 

Tiens Nina, la prochaine que tu verras un scientifique tu lui demanderas, de quelle matière sont faits les rêves ? Comment s’appelle le grand savant qui a répertorié les rêves ? En existe-t’il autant que de variétés de fleurs ? Les rêves sont-ils les ancêtres des papillons ? Inversement ? 

 

Est-ce qu’un jour, je pourrai envoyer un rêve à un ami ? Qu'il recevra intact. 

 

Quand je m’allonge sur le sable, je ferme les yeux et je vois tous mes rêves qui ont poussé comme de grands arbres. Beaux et forts. Ma plage est une forêt de rêves dans laquelle je voudrais toucher, du bout des yeux fermés, les rêves de mon prochain  … Nina rêve, du Nord au Sud. Partout et à toute heure.



03/09/2016
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